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La peinture comme détonateur…
…la surinformation/désinformation comme
ennemi public n°1.
Sous le sympathique prétexte de vouloir nous informer, nous faire comprendre,
nous “éduquer”, les médias (journaux, télévision,
cinéma…) guident notre vision du monde, notre manière de penser,
jusqu'à tuer petit à petit notre pouvoir d'imagination.
Partant de ce constat, Arthur Anttila considère
son oeuvre picturale comme autant d'espaces de résistance
face au Big Brother qui entend régir nos vies: chaque image
produite n'impose pas une idée mais propose une combinaison
de plusieurs possibilités de lecture, dont le but avoué est
de faire travailler l'imaginaire du spectateur; la réussite
d'une oeuvre se mesure donc à sa capacité à générer
autant de nouvelles histoires qu'il y a de spectateurs, chacun utilisant
ses propres références pour interpréter l'image,
offerte comme une invitation à la créativité.
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